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  • L'arbitrage :

L'arbitrage est formé de commissaires sportifs et d'arbitres de niveaux : club, départemental, régional, interrégional, national, continental et inter­national.

Pour devenir commissaire sportif ou arbitre, il suffit de s'informer auprès de son professeur de club afin d'être inscrit sur les formations organisées par la Fédération départementale.

  • Voici quelques exemples de termes d'arbitrage :

- Termes pour diriger le combat :

HAJIME : commencez

MATTE : arrêt momentané du combat

SOREMADE : fin du combat

SONA MAMA : ne bougez plus

YOSHI : reprenez

OSAEKOMI : immobilisation

TOKETA : sortie d'immobilisation

- Termes pour donner une valeur aux avantages :

KINZA : léger avantage

WAZA-ARI : presque la victoire

IPPON : victoire suivie de l'arrêt du combat

- Termes pour pénaliser :

1ère faute : 1 SHIDO

2ème faute : 2 SHIDO

3ème faute : 3 SHIDO

4ème faute, disqualification : HANSOKU-MAKE

Ou faute très grave : HANSOKU-MAKE direct

Les gestes de l'arbitre central sont :

 

Les valeurs :

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Waza-ari 

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Ippon

 

Les pénalités

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Non combativité

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Fausses attaques

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L'arbitre désigne le combattant qui reçois la pénalité

 

 

 

 

 

 

 

 

La décision, le médecin et les autres gestes

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Hantai l'arbitre et les juges donnent le vainqueur en même temps

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L'arbitre indique le combattant victorieux

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Hiki Wake ou match nul

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L’arbitre appel le médecin

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Technique non valable

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Matté ou arrêté

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Oesakomi ou début d'immobilisation

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Sonomama (suspension du combat) ou Yoshi (reprise du combat)

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Toketa ou fin d'immobilisation

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Rajustement des judogi

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Hajime ou       sore-made

 

 

 

Pour être un bon judoka, il faut connaître les règles de l'arbitrage du Judo.

En effet, savoir si la projection que l'on vient d'accomplir (ou de subir) peut nous apporter la victoire (ou la défaite) ; connaître les gestes à ne pas faire, les attitudes à avoir pour ne pas se faire sanctionner sont essentiels à qui veut pratiquer le Judo.

D'ailleurs, les instances ne s'y sont pas trompées : les règles pour "tenir une table" (être commissaire sportif) sont au programme du 1er Dan et celles de l'arbitrage au programme des 2 et 3ème Dan.

Par conséquent, si vous ambitionnez de passer votre 1er, 2ème ou 3ème dan, vous ne pouvez pas ne pas connaître ces règles. La section qui suit vous permettra - très simplement - d'apprendre (ou de réviser) les règles de base de l'arbitrage au Judo.

Les avantages techniques

4 façons d'en marquer : les projections, les immobilisations, les étranglements, les arm-locks.

Sur un étranglement ou un arm-lock, c'est assez simple : ou bien ça passe ou bien ça ne passe pas. 
Donc, l'avantage marqué lorsque le partenaire abandonne ne peut être qu'IPPON
Rappelons que l'abandon se manifeste par 2 (petites) tapes avec les mains ou à défaut les pieds sur le tatami, le partenaire ou soi-même. 
Attention : une seule tape n'est pas considérée comme le signe d'un abandon. Cela peut par exemple être le fait d'une prise d'appui sur le tatami.

On notera que, sauf compétition officielle de haut niveau, si l'arbitre - qui a l'obligation de protéger la santé des combattants - estime qu'un étranglement est passé (bien que l'étranglé ne tape pas), il peut annoncer IPPON.

Sur une projection ou une immobilisation, on peut marquer 2 sortes d'avantages, du plus au moins élevé : IPPON, WAZA-ARI.

Pour les immobilisations, la chose est assez simple. Il suffit de comptabiliser le nombre de secondes qu'a duré l'immobilisation.

Le tableau ci-dessous récapitule les temps de combats et les durées d'immobilisation (les temps sont exprimés en secondes) fonction des catégories d'âge des combattants.

 

Temps de combat

IPPON

WAZA-ARI

KINZA

SENIOR

4 min

20

10 à 19

2 à 9

JUNIOR

CADET

MINIME

3 min

BENJAMIN

2 min

POUSSIN

1 min 30

MINI-POUSSIN 

Pour les projections, c'est là le plus difficile. Il faut en effet estimer la valeur de la projection et de l'impact qui en résulte. Tout n'est donc que question d'appréciation humaine.

Voici les critères :

IPPON

Il faut que le partenaire tombe largement sur le dos (1), vite (2) et fort (3) avec contrôle (4). On retiendra les 4 critères à réunir si on veut devenir champion: projeter largement sur le dos avec vitesse, force et contrôle.

WAZA-ARI

C'est un IPPON à qui il manque l'un des critères suivants : vitesse, force, pas largement sur le dos (moins de 50 %). On notera qu'il faut tout de même contrôler son partenaire.

KINZA

Tout impact sur une ou deux fesses, l’omoplate, ou le ventre avec contrôle du bras, dû à l’application d’une technique de projection contrôlée par Tori ayant mis Uke en danger. Tout contrôle dû à l’application d’une technique d’immobilisation tenue moins de 10 secondes.

NB : l'appellation YUKO, qui désigne un avantage a été abandonnée en 2018 et l’appellation KOKA, qui désigne un petit avantage, a été abandonnée en 2008.

On notera que deux WAZA-ARI donnent un IPPON. L'arbitre annonce "WAZA-ARI AWASETE IPPON".

On notera également qu'une technique qui ne permet pas d'annoncer un avantage, parce que le partenaire ne chute pas selon les critères énoncés ci-dessus, doit être comptabilisée dans l'esprit des juges. En effet, en cas d'égalité des combattants à l'issue du temps réglementaire, ce ou ces "KINZA" permettront de désigner le vainqueur.

Lorsque l'un des combattants chute sans que l'on puisse annoncer d'avantage et plus largement lorsqu'une technique n'est pas valable, l'arbitre le signale en agitant son bras au-dessus de sa tête.                                                                                                                                      

 

                                                                                                                                                                                           

Déroulement d'un combat

                             

Un tirage au sort détermine les combattants d’une même catégorie qui s’affrontent. Dans les compétitions officielles, les perdants sont éliminés, sauf ceux battus par les demi-finalistes qui s'affronteront pour la médaille de bronze. Les deux finalistes combattent pour obtenir respectivement l’or et l’argent.

Le premier judoka appelé porte la ceinture rouge ou un judogi bleu en compétions officielles, le second, ne porte pas de ceinture spécifique ou porte un judogi un blanc. Ils saluent avant d’entrer sur le tatami et se placent sur les marques aux couleurs de leur judogi. Le combat prend fin lorsqu’un concurrent obtient un ippon (10 points) ou lorsque le temps limite est expiré, soit 5 minutes pour les hommes et 4 minutes pour les femmes aux compétitions internationales.

Quand il n’y a pas eu d’ippon, les points accumulés sont additionnés et le total le plus élevé détermine le vainqueur.

 

Pour résumer :

 

Termes génériques

 

HAJIME — commencez MATTE (bras tendu vers les commissaires sportifs, paume vers l'avant) — arrêtez HIKI-WAKE — combat nul SOREMADE — fin du combat SONOMAMA (en touchant les deux combattants) — ne bougez plus (lorsque l'arbitre veut vérifier quelque chose sans modifier l'issue du combat) YOSHI (en touchant brièvement les deux combattants) — reprenez le combat (après SONOMAMA) HANTEI — décision des juges

Avantages

  • KINZA : bras fléchi vers le judoka, doigts lever — léger avantage.
  • WAZA-ARI : bras tendu sur le côté à l'horizontale, doigts tendus — presque la victoire.
  • WAZA-ARI AWAZETE IPPON équivaut à ippon : bras tendu puis levé, seulement en compétition FFJDA en France, après un deuxième WAZA-ARI, la technique vaut dix points et c'est la fin du combat.
  • IPPON : bras tendu au-dessus de la tête, doigts tendus — victoire acquise (point), fin du combat

Combat au sol

  • OSAE-KOMI — début d'immobilisation
  • TOKETA — sortie d'immobilisation

Sanctions

  • SHIDO — faute légère
  • HANSOKU-MAKE — faute grave (disqualification de la compétition) ou accumulation de quatre fautes légères (disqualification du combat)